Rentrée US : Hier soir

A la masse, le récapitulatif de mercredi soir, avec le retour inespéré de mon drama sportif préféré...

ABC

Soirée cruciale pour ABC, qui propose une fois de plus du lourd. Sa trilogie de comédies dramatiques lancées la saison précédente avec un succès relatif, devra s’imposer cette année, avec des deuxièmes saisons peu attendues faute à un très, très long hiatus...

Hiatus que les showrunners auront, je l'espère, mis à profit, pour opérer quelques ajustements parfois plus que nécessaires.

Private Practice – Saison 2

Tous les défauts de Grey’s Anatomy sans ses (rares) qualités, si ce n’est la délicieuse Kate Walsh. Mais est-ce vraiment suffisant ?

Pushing Daisies – Saison 2

J’ai revu les 9 premiers épisodes de la série de Bryan Fuller. Et ça passe quand même vachement moins bien. Trop sucré, trop lourd, et en même temps un peu creux. La maitrise indéniable de l’écriture et la riche galerie de personnages parfaitement interprétés (quoique McBride force peut-être un peu le trait…) ne suffisent pas à masquer le côté déjà ronronnant d’une série trop référencée.

L’univers a néanmoins pu être posé. Reste à lui donner une certaine profondeur, surprendre le téléspectateur un peu endormi, et au passage en atténuer les nombreux gimmicks. Dont la voix-off, insupportable.

Et dans le genre trucs qui intriguent et donnent envie, il y a bien sûr la possibilité de cross-overs avec Wonderfalls ou encore, plus logiquement, Dead Like Me.

Dirty Sexy Money - Saison 2

Le show ABC dans toute sa splendeur. Et forcément, j’adhère pas. Formaté et ennuyant, et au final beaucoup de promesses pour pas grand-chose, avec des personnages prometteurs désservis par des intrigues très moyennes. Exemple parfait, le personnage de Brian Darling, homme d’église caractériel et suffisant, dont la seule véritable storyline s’est avérée être une pévisible histoire d’enfant caché. Et les pistes lancées à son sujet en fin de saison n’augurent à priori rien de bon…

DirectTV - NBC

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Friday Night Lights - Saison 3

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Panthers are back. Et sans doute pour la dernière fois. 13 épisodes diffusés en avant-première sur DirectTV, dont les attentes ne se situent certainement pas au niveau des audiences. Car proposer FNL, c'est avant tout un malin coup de publicité pour cette petite chaîne premium, qui met ainsi le paquet dans la promotion de cette nouvelle saison, avec des affiches promotionnelles véritablement magnifiques, dignes de celles proposées par le câble US.

Sur le fond, beaucoup d’attentes, évidemment. La volonté de voir certaines intrigues de la saison 2 écourtées, et de manière générale un ton plus sobre, plus subtil, et donc plus proche de celui de la première saison, qui n’a eu cesse de me rappeler les grandes heures de My So-Called Life.