Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Chez Brundle
Chez Brundle
Publicité
28 mai 2009

Bilan Saison 2008/2009 : FOX

Cette année, sur la FOX, j'ai suivi le seul drama médical dorénavant valable de la télé US, me suis fait avoir par une nouvelle arnaque signée J.J Abrams et honteusement séduire par l'offre sexy sci-fi du vendredi soir. Et enfin plus récemment été rassuré quant à l'humanité de Ryan Murphy par le visionnage du très chouette pilote de Glee.

House, M.D - Saison 5

******

house_510

Comme l'année dernière, cette saison peut être coupée en deux. Mais contrairement à l'année dernière, c'était très moyen. Mais vraiment. Tout d'abord parce qu'au bout d'une poignée d'épisodes, sont préférés à Wilson, son deuil et sa relation avec House, le personnage de Thirteen, sa maladie d'Huntington et sa liaison avec Foreman. Le résultat à l'écran est à la hauteur de l'idée, à savoir soporifique, sans surprises et artificiel, le duo Wilde/Epps ne possédant aucune alchimie. Seul bon point, l'inutile perso du détective privé disparaissait dans la foulée.

L'autre fil rouge de cette première partie de saison, bien que bienvenu, car centré sur Cuddy, laissait quant à lui sur sa faim : sa quête de bébé, maintes fois amorcée, si elle progressait enfin, se concluait en effet à la mi-saison de façon quelque peu... parachutée.

Si la seconde partie s'avérait un peu plus attrayante, c'était uniquement en raison de son imprévisiblité. Et même foutraque. En effet, pêle-mêle : Taub fait sa crise de la quarantaine, Cuddy galère dans son nouveau rôle de mère, Cameron la remplace à la tête de la clinique, House se rase, Kutner se suscide, Wilson traine dans son bureau, House embrasse Cuddy, Cameron et Chase décident de se marier, mais non pas sans quelques difficultés, la demoiselle persistant à conserver le sperme de son ex-mari décédé... Et non, ce n'était pas dans Grey's Anatomy.

Restent les trois derniers épisodes, maladroitement rattachés aux précédents, mais clairement à part. House a des visions d'Amber, souffre d'insomnies, s'affaiblit, jusqu'à un cliffhanger final impeccablement exécuté. Cinq dernières minutes innatendues et maitrisées. (Un peu comme pour Grey's Anatomy, la classe en plus.)

Une reprise en main néanmoins trop tardive. Car cette année, sans doute confortés par la réussite de la saison précédente, Shore et son équipe se sont en effet lâchés, et, comme le prouve le petit résumé de dessus, ont expérimenté à tour de bras, tâchant de faire exister leurs personnages secondaires en dehors de leurs interactions avec House, et de créer, d'une certaine façon, un ensemble show. Peine perdue, et, tel un aveu, c'est vers leur héros qu'ils se tournent pour retrouver l'énergie des débuts, et insufler un peu de drama dans les derniers épisodes. Dommage pour les autres comédiens, dont certains auront pourtant encore su me bluffer : une Lisa Edelstein à fleur de peau et toute en justesse, ainsi qu'un Robert Sean Leonard plus que jamais impeccable dans un rôle pourtant difficile, et ce dans chacune de ses trop rares scènes.

l'épisode : le très bon Birthmarks (1x04), qui revient sur les origines de l'amitié House/Wilson, et scellant le début de leur réconciliation.

Fringe - Saison 1

******

J'aurais abandonné dès le pilote, si il n'y avait pas eu ce nom, ces scénaristes, cette musique, ce pitch banal et donc ultra-maléable , et cette réalisation soignée. Alors j'ai tenu le coup, enchaîné les 21 épisodes, aidé il est vrai par des scènes d'intro très réussies, et faisant fi du cast sous-exploité et du manque d'ambition artistique de la chose. Mais je n'irai pas au delà.

Car, au final, l'impression d'avoir assisté à du divertissement creux et sans intérêt, à base de loners mous du genou et de quelques épisodes mythologiques inconsistants, demeure bien persistante. Un peu comme si Alias avait commencé par sa saison 4. En pire.

aucun épisode en particulier. Mais j'ai bien aimé la scène d'ouverture du 13ème, The Transformation. Très cool.

---------------------------

Sexy Sci-Fi Friday akka la soirée des mecs qui ont trop regardé Battlestar Galactica.

Terminator : The Sarah Connor Chronicles - Saison 2

******

sarahconnor_210

Josh Friedman m'aura bluffé : après une première année plutôt maladroite, misant essentiellement sur l'action bourrine et multipliant les incohérences, il nous propose une seconde saison bâtie sur une mythologie intelligemment et soigneusement élaborée, pour un résultat hautement satisfaisant : après une première partie enthousiasmante, mêlant introspection des personnages, via de passionnantes sessions chez le psy, et divertissement bien fun, les derniers épisodes enchaînent les moments de bravoure, et concluent la série avec classe. Des défauts persistants, cependant, qui auront sans doute contribué à la désertion des télespectateurs : un rythme narratif vraiment trop faiblard, et des épisodes de remplissage vraiment calamiteux en milieu de saison (les rêves de Sarah, insupportables.), masquant difficilement le manque d'intrigues pour une saison de 22 épisodes. Premier véritable show s-f post-BSG, Friedman s'est en cela posé en digne héritier de son modèle. 

Et sinon, très content de la sortie de la BO signée Bear McCreary, excellente.

l'épisode : Adam Raised a Cain, l'avant-dernier épisode, avec ses scènes d'action marquantes, portées par une réalisation plus que jamais soignée, la passionnante mise en place des enjeux pour le final, et sa conclusion bercée par le chant d'un ex-Terminator et d'une fillette. Flippant.

Dollhouse - Saison 1

******

dollhouse_101

En voilà un autre qui a trop regardé Sci-Fi. Quatre ans ont passé depuis la fin d'Angel, et Joss, entre deux numéros de comics, et une géniale mini-série musicale, a regardé la télé et fait tourner son lecteur dvd. Bien plus que Veronica Mars, héritière d'un ton dont il est après tout l'instigateur, c'est pour la bien plus novatrice oeuvre de Ronald Moore qu'il s'est passionné, et qui l'a sans doute amené à créer l'ambitieuse série de science-fiction qu'est Dollhouse. Et ce pour un résultat à moitié convaincant.

C'est presque au jour le jour que que le fan acharné que je suis a pu suivre la difficile production de la série, et pu donc revoir ses attentes à la baisse. Et au regard des cinq premiers épisodes, j'ai vraiment bien fait ; des loners profondément ennuyeux et frôlant parfois la nullité, la faute à un concept de base ne se prêtant clairement pas à cet exercice. Passé le fameux sixième épisode, la chose prends cependant enfin forme, et excepté un autre loner foireux, la série impressionne et passionne, avec pour points culminants les excellents 8ème et 9ème opus.

Si le final (pas signé Whedon, mais Minear ; un désaveu ?) s'avère être une semi-déception, c'est surtout en raison de sa prévisibilité, et de la très maladroite gestion de la majorité des intrigues : les motivations d'Alpha (Alan Tudyk, pourtant excellent), la mise à l'écart des meilleurs atouts du cast, à savoir les trois autres dolls, et une actrice principale plus incompétente que jamais. Je garde donc espoir pour la seconde saison, qui, pensée par un Joss conscient de ses points forts et de son point faible (Eliza), et peut-être plus libre de de ses moyens, pourra enfin concrétiser ses ambitions de départ, et nous offrir une autre série géniale de son cru.

l'épisode : si le 9ème demeure mon préféré, le huitième, Needs, est tout aussi bon ; car si, initialement,  je m'inquiètais de voir une telle intrigue -l'évasion, certes planifiée, des dolls- utilisée si tôt dans la série, le premier véritable approfondissement des personnages principaux qu'elle a permis m'a définitivement convaincu. Et aussi pour la réussite visuelle de la sortie finale.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité